Adriano Riva

Artiste plasticien chez nous du 17 au 21 mars

Il s’agirait d’une espace  »habitable » en papier mâché dans lequel le dysfonctionnement et l’imperfection sont non seulement acceptés mais célébrés.L’utilisation du papier mâché dans l’installation s’inscrit dans la thématique de la biennale qui explore la notion de dé-carbonisation et d’architecture durable. Ce matériau incarne une démarche écoresponsable en réutilisant des ressources locales et en réduisant l’empreinte carbone par rapport à des matériaux de construction conventionnels. Sa simplicité et sa flexibilité permettent de créer des formes organiques et déformées évoquant une architecture en transformation, en harmonie avec les enjeux environnementaux actuels. Les formes tordues, presque hallucinantes rappellent l’imprévisibilité et la beauté de l’erreur. Cet environnement instable pousse à la réflexion sur notre relation avec le fonctionnel et l’utile.

            Sur le modèle des chantiers participatifs j’inviterai les gens à travailler à la réalisation de cette œuvre comme une manière d’encrer cette pratique dans une relation directe au faire ensemble. Ce laboratoire expérimental, vecteur de transformation à mi-chemin entre rêve et réalité, entre œuvre d’art et environnement brisé, questionne notre manière d’habiter dans le monde de façon durable et consciente. Tout en embrassant les imperfections comme une partie intégrante du processus créatif et de la vie quotidienne, habiter un espace d’art, même temporairement, peut être un acte de rébellion. L’antichambre de la rébellion, comme un glissement mental sur notre manière d’investir un espace et d’être au monde.